Merci Alido.
Mais je suis un jeune con, je ne suis plus vraiment attiré par les maserati classique.

J'ai du mal à me projeter à leur volant.
Alors, c'est sur, je les trouve superbe, mais pas assez pour justifier le prix actuel.
Ceci dit, certains modèles compétition comme la 450s barchetta, ou l'eldorado, c'est une autre histoire (mais il y a un ou deux zéro de trop au prix de vente

). Et les birdcage, à chaque fois que j'en vois une, je ne peux m'empêcher de penser au martyre de Saint Sebastien, va comprendre...
De toutes façons, je ne vois que deux modèles que je pourrais rajouter pour donner une certaine logique à ce qu'il faut bien appeler aujourd'hui une collection : une MC stradale 2 sièges et une barchetta biturbo (on va rester réaliste et oublier que la MC12 existe). Ca permettrait d'avoir un exemplaire de toutes les séries spéciales évoquant la course, ce serait très sympa (du coup la SI n'a rien à faire là, ni la merak, mais elle est sympa la merak

).
Bon, fini les transgressions.
Je vous avais dit qu'il y avait un eu de rouille au niveau du support du réservoir. Et que ça pourrait faire un peu peur.
"Un peu" est probablement légèrement optimiste.
En enlevant la moquette, on ne voit pas grand chose, mais une fois que l'on a gratté l'isolant, c'est de suite un peu plus inquiétant.
52 ans de flotte qui stagne, ça fait quand même un peu de dégâts...
Et le réservoir qui baigne dans cette soupe finit tôt ou tard à en souffrir. On va le sortir et voir dans quel état il est.
Bien entendu, j'avais fait le plein il n'y a pas longtemps, donc on commence par vider le réservoir. Ca prend un peu de temps...
Ensuite, il faut dévisser le support supérieur (coté trappe à essence) et déboiter la durite inférieure (celle que j'ai remplacé la semaine passée). Une fois livren le réservoir sort par l'intérieur de la voiture.
Visuellement, on dirait de la (grosse) rouille superficielle sur le réservoir.
Mais une fois que je sors l'artillerie lourde pour enlever tout le métal malade, c'est tout de suite un peu moins étanche
Cette voiture en est à sa cinquième technique différente pour prendre feu : les diaphragmes des carbu percés, les durites d'essence allant au carbu, un filtre précarbu mal vissé qui goutte, la durite de sortie de réservoir malade, et maintenant les trous dans le réservoir, j'espère qu'on a fait le tour

.
Des trous de la taille d'une grosse tête d'aiguille à plusieurs endroits, j'ai rebouché avec une colle bicomposant résistante aux hydrocarbures. Et une fois sec, j'ai recouvert le tout de mon produit préféré. Le por15.
Et ensuite, j'ai collé un isolant bitumeux pour le protéger (liquide et température).
Je ferai pareil sur le pourtour du support. Etrangement, l'intérieur du réservoir est pas mal, pas tout rouillé, ça m'évitera de faire un traitement (je suis pas contre, mais le mode d'emploi dit qu'il faut attendre 10j avant de remettre de l'essence, ça ne m'arrange pas

)
Maintenant que le réservoir est sorti de son enclave, je peux gratter celle-ci, frapper au burin/marteau pour voir ce qui est malade et il y a quand même beaucoup de dégâts.

(ce n'était pas comme ça, c'est parce que j'y suis allé comme un bourin pour voir ce qui tenait encore assez fort)
Pas de surprise, la partie inférieure au pied du réservoir est toute rouillée, burin, meuleuse et autres pour enlever toutes les parties malades (oui, c'est le sol du garage que l'on voit depuis l'habitacle

).
Reste à traiter et ensuite remettre de la tôle d'acier zingué à la place de ce que l'on a enlevé. Ca a l'air impressionnant, mais après les gros travaux sur la 912, c'est de la bagatelle (comme quoi, je n'ai quand même pas perdu mon temps avec cette allemande).
A priori, le plus dur est fait, les zones malades ont été amputées, je vais traiter la tôle survivante, restera à faire un gabarit avec un morceau de carton, couper un bout de tôle à la bonne dimension, le positionner et le fixer. Ensuite, antigravillons dessous, et on sera bon.
Ca devrait suffire pour les 50 prochaines années.