Actualités de la marque

[SMART]

Humm, ce serait la cerise sur le gâteau cet événement

[CBi]

Le journal turinois Torino Cronaca salue la reprise de la production de l'usine de Mirafiori, pour les Fiat 500 mais aussi pour les Maserati Granturismo/Grancabrio dont "le volume de vente semble suffisant pour assurer une relance de la production (à bas régime)" L'usine a été fermée de longs mois en particulier pour l'installation d'une nouvelle chaîne de production de la Fiat 500 hybride, décidée en réaction à la mévente du modèle initialement prévu en tout électrique.

[CBi]

La Torino Cronaca s'était un peu avancée en parlant de reprise de la production de Maserati à Mirafiori. Le comité d'entreprise qui s'est tenu ce matin a reprécisé les choses, avec l'annonce du retour de la production des modèles Granturismo et Grancabrio à l'usine historique de Modena à partir de septembre. Au revoir donc Mirafiori, à qui les volumes de tridents perdus ne devraient pas trop manquer = il ne s'en est produit que 70 unités sur les 3 premiers mois de cette année.
Les syndicats à Modena sont à moitié rassurés par la confirmation de cette réorganisation = c'est comme tirer sur une couverture trop courte, a commenté la représentante de la Fiom Cgil.

[CBi]

Stellantis communique dans la rubrique Heritage de son site corporate, sur la participation cette année avec le support du groupe de 3 voitures aux prochains Mille Miglia = une Fiat 600D, une Alfa Super Sprint et une Maserati A6 GCS/53 qui participa à 5 éditions de la course, dont la dernière en 1957. Par ailleurs, 4 salariés de Stellantis ont gagné une participation à l'épreuve dans les voitures de l'assistance technique.
Outre cette Maserati "officielle", il y aura une autre Maserati engagée, une A6 1500 Berlinetta Pinin Farina de 1949.

A noter aussi la présence du designer de la QP5, Ken Okuyama, sur Lancia, parmi les 8 équipages japonais inscrits.

[maseramo]

Super manifestation les Mille Miglia historiques. Grazie CBi pour ces précisions. La course initiale, vue par des millions de spectateurs de 1927 jusqu'en 1957 le long du longuissime trajet de 1610 kms (Brescia - Roma - Brescia) traversant des centaines de villes et villages, a fait énormément pour la passion automobile et pour le travail dur qui permet d'assouvir sa passion automobile, et par là même pour l'activité économique du pays !

[CBi]

Chaises musicales à Modena = le nouveau patron de Stellantis, Antonio Filosa, (dont la presse italienne répète à l'envi que c'est Sergio Marchione qui l'avait remarqué et distingué) a constitué son équipe et placé les hommes chargés de résoudre les problème du groupe, dont la valeur en bourse a plongé de 70% depuis mars 2024.

Chez Maserati, c'est le français Jean-Philippe Imparato, 59 ans, qui hérite du poste de CEO, en plus de ses responsabilités de patron de Stellantis Europe. Santo Ficili reste CEO d'Alfa Romeo, et conserve le poste de COO (Chief Operating Officer) de Maserati. Jean-Philippe Imparato l'avait précédé comme CEO d'Alfa Romeo jusqu'à sa nomination comme patron de Stellantis Europe en octobre dernier, après une carrière passée chez Peugeot dont il fut le directeur général.

[CBi]

Prise de fonction à Modena = Antonio Filosa, CEO de Stellantis, s'est arrêté ce jeudi 26 juin au siège historique de Maserati, Viale Ciro Menotti, accompagné de Jean-Philippe Imparato, et de Santo Ficili, pour un tour complet de l'usine et un entretien avec les représentants du personnel.

« Nous sommes fiers de pouvoir gérer une marque aussi prestigieuse que Maserati », a déclaré Antonio Filosa, qui a tenu à souligner la valeur du capital humain de l'entreprise : "Lors de ma visite à Modène, j'ai pu constater une fois de plus l'expertise, la passion et l'engagement de nos collaborateurs. Maserati est une marque de luxe emblématique, véritable symbole de l'artisanat italien. Je suis certain de pouvoir compter sur une équipe hautement spécialisée et motivée, dotée de toutes les qualités nécessaires pour relever avec succès les défis du segment du luxe".
La journée a également été marquée par la tenue d'un forum mondial, dirigé par Ficili et Imparato, auquel ont participé des employés de Maserati du monde entier, en direct ou via diffusion en différé.

[CBi]

C'est l'heure des comptes, et l'étendue du problème apparait clairement à la lecture des derniers états financiers de Maserati, que MF-Milano Finanza a examinés. En 2024, la marque a connu de loin la pire année de son histoire récente, avec une perte de 701 millions d'euros, contre une perte de 96 millions en 2023.
L'année dernière, Maserati n'a vendu que 10 030 véhicules, en baisse de 58,8 % par rapport à l'année précédente. Une baisse qui a entraîné celle du chiffre d'affaires, qui a chuté de 60,6 % pour atteindre 803,3 millions €. La baisse des volumes a entraîné une réduction de 59,6 % de la valeur de la production, tandis que les coûts n'ont diminué que de 38,6 %., résultant enune perte d'exploitation de 483,5 millions d'euros et d'un résultat négatif avant impôts de 501,9 millions d'euros. On note aussi une réduction de moitié des coûts de recherche et développement, passés de 199 millions à seulement 106 millions, et à une baisse de 25 % des frais de personnel, ramenés à 75 millions.

Malgré les pertes, Maserati a été maintenue à flot par sa société mère, Stellantis, qui a injecté en décembre 350 millions en capital, portant la réserve des actionnaires à 550 millions €. Cependant, la valeur nette de la marque a chuté de 543 millions (au début de 2024) à 173 millions fin décembre. Cette situation devrait devenir encore plus critique au cours des premiers mois de l'année 2025 et il n'est pas exclu que de nouvelles injections de capitaux soient nécessaires. Au cours du premier semestre 2025, l'usine de Mirafiori n'a produit que 140 Maserati, 45 unités à Modena, qui n'a enregistré que 11 jours de production effective au cours du semestre et environ 2500 Grecale à Cassino. Le contexte international pèse également sur les performances commerciales de la marque. Les États-Unis représentaient plus d'un quart des ventes en 2024, mais l'instauration de nouvelles taxes sur l'importation de véhicules européens par le président Trump a durement frappé Maserati, rendant encore plus compliquée la relance sur l'un de ses marchés clés.

[Gianni]

Gloups, je ne m’attendais pas à un tel trou ça signifie qu’il faudrait au moins doubler le chiffre d’affaires pour que la marque redevienne vaguement rentable…