Maseratitude

Ci-dessous l’ingénieur Giulio Alfieri devant les bureaux : Ci-dessus l’A6G50 Allemano du patron Omer Orsi.

Un groupe de jeunes passionnés suédois visitent l’usine en 1977. C’est Ermanno Corghi qui les reçoit :
Les V8 en production : Les moteurs historiques : L’une des toutes premières Quattroporte III d’après le clignotant en haut et l’inscription Maserati devant le passager avant :

Photographiée par les suédois en 1977 , la « dama bianca » , le prototype 3500GT dqui avait été présenté au salon de Genève 1957 :
Et à un autre moment :

La chaîne de montage en 2014 = après la période DeTomaso durant laquelle l'usine de Modena fabriquait les "power trains" envoyés ensuite chez Innocenti à Milan pour assemblage sur les coques de Biturbo, Ferrari installe une chaîne moderne où c'est maintenant à Modena que s'effectue l'assemblage d'éléments mécaniques préparés ailleurs : les caisses virevoltent à différentes hauteurs et sont peu à peu garnies de l'aménagement intérieur, des portes,... , le clou du spectacle étant le "mariage" quand la coque vient s'ajuster sur la partie roues-moteur. Le plus étonnant était la surface et le nombre de personnes dévolues au contrôle qualité et aux finitions et ajustages après la sortie de chaine...

La chaîne de la MC20, où les voitures sont désormais sur des chariots individuels qui peuvent élever ou abaisser l'ensemble. Ça donne moins une impression de chaîne, et plus de production individualisée, même si les voitures continuent d'avancer d'un poste de travail à l'autre. Encore plus individualisé, l'atelier de peinture, qui peint à Modena les coques de MC20 qui arrivent revêtues d'un apprêt blanc. Entièrement automatique, les voitures entrent et sortent une par une.

Splendide ! Grazie CBi

J'adore cette usine, toutes les images du passé remontent à chaque endroit. Il faut qu'elle perdure.

Magnifique !
Merci beaucoup

Pour compléter le tour de l'usine telle qu'on peut la voir actuellement =
- le "Engine Lab", situé à l'arrière de l'usine, près de la voie ferrée Modena-Bologne d'où les passagers des trains peuvent apercevoir quelques prototypes sur le parking.
C'est vraiment un "laboratoire", composé en fait de 2 parties = les bancs d'essai, une série de salles où tournent des moteurs de test dont les ingénieurs suivent les paramètres derrière une vitre, et la salle d'assemblage des Nettuno, où s'affairent 2 ouvriers par moteur, l'assemblage d'un moteur demandant 24 heures. Chaque bâti moteur est placé sur un chariot jaune qui permet de le déplacer facilement. La salle est une "salle propre" en surpression pour limiter les pollutions. - L'usine Viale Ciro Menotti, c'est aussi l'atelier "Maserati Classiche" où sont vérifiées et magnifiées les Maserati de 20 ans et plus soumises à la certification. Il y a de la place pour traiter 2 voitures à la fois. Par ailleurs, quelques photos de plus trouvées sur le net =

- l'entrée Viale Ciro Menotti telle qu'on pouvait la voir en 1998. - et sur cette couverture de la revue VCM, telle qu'elle était en 1987, avec des grilles beaucoup plus hautes ornées du trident cerclé. On reconnait au fond le poste de garde. Il y avait alors à cet endroit, à l'extérieur de l'enceinte, un grand parking aujourd'hui remplacé par le parking multiétage en béton = De l'autre côté de l'usine, Via S.G.Bosco, il y a une autre entrée = Qui est en fait l'arrière du hangar "avec rampe" au centre de l'usine =

Visite à l’usine dans les années 1986 ou 1987 je pense :
On est ci-dessus devant le premier campanone. La photo a été prise en arrière du show room actuel qui n’existait pas.
Seules les Biturbo spider, Karif et Shamal et 228 et Quattroporte III furent assemblées à Modène. Les autres à Milan Lambrate (ancienne usine Innocenti). Par contre tous les moteurs Biturbo ont toujours été fabriqués à Modène et envoyés à Milan pour être placés dans les Biturbo. Ici des moteurs V6 Biturbo injection, donc au moins en 1986 : Ermanno Corghi montre un train arrière de Quattroporte III (doubles amortisseurs, disques in board) à des visiteurs : Un visiteur devant un éclaté de moteur Biturbo carbu ; Des berlines Biturbo devant l’usine De Tomaso dans la banlieue de Modène. Possibles series 2 type 422 ou 430. La calandre est un peu en avant.

L’assemblage des Nouvelles GranTurismo et GranCabrio sera transféré de l’usine Mirafiori deTurin à l’usine mère Maserati de Modène en fin d’année 2025. Celà permettra d’occuper les ouvriers Maserati de Modène, trop nombreux pour la seule MC20, et de transférer ceux de Mirafiori à Fiat car ils assembleront à Mirafiori la nouvelle 500 hybride. Donc diminution des charges salariales pour Maserati. Grand soulagement à Modène ! Reste le Grecale produit à Cassino. Est-ce que ce sera suffisant pour équilibrer les comptes de Maserati ? Je crains que non mais ça va dans le bon sens. Vendre peu mais cher et avec peu d’employés semble être le plan pour le moment.

L’usine en 1956 photographiée par un visiteur australien, l’ingénieur Charlie Dean :
Peut-être des châssis de prototypes 3500GT en avant.

Encore une photo de 250F dénudée prise en mars 1956 à l’usine Maserati de Modène par Charlie Dean :

L’ingénieur Charlie Dean était le président de Repco qui allait devenir célèbre 10 ans plus tard avec les Brabham Repco de Formule 1. Il était venu à Modène pour acheter d’occasion la 250F #2520
ci-dessous à droite qui portait encore son numéro 12 du Grand Prix d’Argentine où elle avait terminé 5ième quelques semaines auparavant avec Froilan Gonzales à son volant : L’ingénieur Charlie Dean au volant de #2520 à Modène en mars 1956 :
#2520 arriva à Melbourne en mai 1956 par le bateau Neptunia ! (Ça ne s’invente pas)


Elle fut confiée au pilote Stan Jones qui obtint avec elle de bons résultats dans le championnat australien puis #2520 fut vendue à un anglais, Colin Crabbe, en 1966.



Toutes ces photos et informations sont dues à un grand passionné australien, David Zeunert.

Toujours lors de la visite de Charlie Dean à l’usine de Modène en mars 1956 :

Suite de cette série d’images de ce qu’était le département course de l’usine Maserati en 1956 :

Du temps de la Quattroporte IV :
Ajustage du cuir Connoly :

Juste magnifique trop top ces photos merci du partage !!

Je suis bluffé par le côté manuel des opérations, notamment via les traces de préparation de la carrosserie

L’aspect artisanal de la production n’avait pas entièrement disparu de l’usine à l’époque « industrielle » de l’ère Marchionne = après le contrôle qualité qui occupait alors la totalité de ce qui est maintenant l’atelier peinture, il était étonnant de voir des ouvriers manier le maillet ou la ponceuse pour rectifier tel ou tel détail sur une QP5 ou une Granturismo avant expédition