Re: L'A6GCM
Publié : jeu. 17 déc. 2015 23:45
Juste avant le Grand Prix de France 1953 sur le circuit de Reims-Gueux, Gino Bertocchi (le frère de Guerino) et Froilan Gonzàlez penchés sur le moteur A6GCM. Entre eux au second plan, le mécanicien Giulio Borsari :
Le bouchon d'eau est bien au point culminant du moteur.
Au Grand Prix de France où il se classa encore troisième derrière Hawthorn (Ferrari) et Fangio (Maserati), Froilan se bat avec son A6GCM :
[
Notez les lunettes de rechange au cou car les bris de lunettes par gravillon était fréquents et essayez donc d'ouvrir les yeux à 280 km/h sans lunettes !
Froilan était bien parti à Spa, menant la course pendant 12 tours devant Fangio et Ascari :
Mais il dut abandonner à Stavelot sur rupture du câble d'accélérateur ! Monoplace hors d'usage, González n'eut cependant pas l'intention de renoncer : il parvint à convaincre deux gendarmes en poste à Stavelot de le ramener au stand, dans le but de reprendre la voiture de Johnny Claes (c'était autorisé à l'époque). À cet instant de la course, une Jeep emprunta donc la piste pour déposer le pilote argentin cinq kilomètres plus loin, au virage de la Source, avant de revenir (à contre-sens !) à Stavelot. Mais González arriva trop tard : entre temps, victime d'une casse moteur à la fin du treizième tour alors qu'il était en tête depuis l'arrêt de Gonzalez, Fangio était parvenu à se laisser glisser en roues libres jusqu'au stand Maserati. Et c'est lui qui était reparti en huitième position sur la voiture de Claes. Sa remontée fut spectaculaire jusqu'à la troisième place, enthousiasmant le public. Mais au cours du dernier tour, abordant très vite le virage de Stavelot, la Maserati de Fangio effectua un tête-à-queue, éjectant son pilote, fort heureusement sans blessure grave. Entre temps, Ascari avait obtenu une nouvelle victoire sur Ferrari 500, terminant avec près de trois minutes d'avance sur son coéquipier Villoresi. Deux Ferrari devant deux Maserati à Spa 1953 car Onofre Marimon (encore un argentin de chez Maserati !) sur A6GCM version 1953 obtint la troisième place et, sur sa Maserati privée A6GCM version 1953, le baron suisse Emmanuel de Graffenried (dit "Toulo") termina quatrième :
Avec sa belle Maserati aux couleurs suisses ( rouge avec le capot traditionnellement blanc), De Graffenried finit 5ème à Zandvoort et 5ème au Nürburgring en 1953. Il remporta aussi le Grand Prix de Syracuse 1953 (hors championnat du monde mais fort réputé).
Le bouchon d'eau est bien au point culminant du moteur.
Au Grand Prix de France où il se classa encore troisième derrière Hawthorn (Ferrari) et Fangio (Maserati), Froilan se bat avec son A6GCM :
[
Notez les lunettes de rechange au cou car les bris de lunettes par gravillon était fréquents et essayez donc d'ouvrir les yeux à 280 km/h sans lunettes !
Froilan était bien parti à Spa, menant la course pendant 12 tours devant Fangio et Ascari :
Mais il dut abandonner à Stavelot sur rupture du câble d'accélérateur ! Monoplace hors d'usage, González n'eut cependant pas l'intention de renoncer : il parvint à convaincre deux gendarmes en poste à Stavelot de le ramener au stand, dans le but de reprendre la voiture de Johnny Claes (c'était autorisé à l'époque). À cet instant de la course, une Jeep emprunta donc la piste pour déposer le pilote argentin cinq kilomètres plus loin, au virage de la Source, avant de revenir (à contre-sens !) à Stavelot. Mais González arriva trop tard : entre temps, victime d'une casse moteur à la fin du treizième tour alors qu'il était en tête depuis l'arrêt de Gonzalez, Fangio était parvenu à se laisser glisser en roues libres jusqu'au stand Maserati. Et c'est lui qui était reparti en huitième position sur la voiture de Claes. Sa remontée fut spectaculaire jusqu'à la troisième place, enthousiasmant le public. Mais au cours du dernier tour, abordant très vite le virage de Stavelot, la Maserati de Fangio effectua un tête-à-queue, éjectant son pilote, fort heureusement sans blessure grave. Entre temps, Ascari avait obtenu une nouvelle victoire sur Ferrari 500, terminant avec près de trois minutes d'avance sur son coéquipier Villoresi. Deux Ferrari devant deux Maserati à Spa 1953 car Onofre Marimon (encore un argentin de chez Maserati !) sur A6GCM version 1953 obtint la troisième place et, sur sa Maserati privée A6GCM version 1953, le baron suisse Emmanuel de Graffenried (dit "Toulo") termina quatrième :
Avec sa belle Maserati aux couleurs suisses ( rouge avec le capot traditionnellement blanc), De Graffenried finit 5ème à Zandvoort et 5ème au Nürburgring en 1953. Il remporta aussi le Grand Prix de Syracuse 1953 (hors championnat du monde mais fort réputé).