La QUATTROPORTE IV
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Re: La QUATTROPORTE IV
Il y a cependant une différence de taille entre le V8 de la Shamal et celui de la Quattroporte IV V8 : le type de vilebrequin.
Le vilebrequin de la Shamal est à plat avec des manetons à 180 degrés les uns des autres (photo ci-dessus). Ce type de vilebrequin sur V8 nécessite peu de masses d'équilibrage et son inertie est donc réduite, autorisant des montées en régime fulgurantes mais générant des vibrations assez importantes, acceptables sur un coupé sauvage à souhait comme la Shamal mais pas dans une berline voluptueuse comme la Quattroporte IV.
Le vilebrequin de la Quattroporte IV est donc en croix avec des manetons à 90 degrés les uns des autres et des masselotes plus lourdes (photo ci-dessus). C'est un peu moins rageur, certes, mais exempt de vibrations. Les Quattroporte IV 3.2 Evo et la 3200 GT conserveront ce vilebrequin en croix très civilisé.
Cette Quattroporte IV 3.2 litres était quand même une auto redoutable, avec des prestations assez ahurissantes pour une berline en 1995 : 270 km/h, le 0 à 100 en 5.7 secondes, tout ceci servi dans un confort préservé grâce aux amortisseurs Koni réglables et en profitant d'une tenue de route tout à fait convenable, encore améliorée par rapport à la Ghibli II grâce à l'empattement allongé.
Le vilebrequin de la Shamal est à plat avec des manetons à 180 degrés les uns des autres (photo ci-dessus). Ce type de vilebrequin sur V8 nécessite peu de masses d'équilibrage et son inertie est donc réduite, autorisant des montées en régime fulgurantes mais générant des vibrations assez importantes, acceptables sur un coupé sauvage à souhait comme la Shamal mais pas dans une berline voluptueuse comme la Quattroporte IV.
Le vilebrequin de la Quattroporte IV est donc en croix avec des manetons à 90 degrés les uns des autres et des masselotes plus lourdes (photo ci-dessus). C'est un peu moins rageur, certes, mais exempt de vibrations. Les Quattroporte IV 3.2 Evo et la 3200 GT conserveront ce vilebrequin en croix très civilisé.
Cette Quattroporte IV 3.2 litres était quand même une auto redoutable, avec des prestations assez ahurissantes pour une berline en 1995 : 270 km/h, le 0 à 100 en 5.7 secondes, tout ceci servi dans un confort préservé grâce aux amortisseurs Koni réglables et en profitant d'une tenue de route tout à fait convenable, encore améliorée par rapport à la Ghibli II grâce à l'empattement allongé.
"quando turbo spira ...", Dante Alighieri dans "La Divina Commedia"
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Re: La QUATTROPORTE IV
Effectivement Bielside, la Quattroporte IV ne laisse pas indifférents les amateurs avertis, même en 2 litres (dérivé de celui de la Racing) d'ailleurs.
Dernière modification par maseramo le lun. 16 janv. 2017 12:30, modifié 3 fois.
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Re: La QUATTROPORTE IV
Dynamiquement, la IV était certainement un bon numéro, apte à distiller un plaisir de conduire rare aux commandes d'une berline. J'aime beaucoup les images "en action" de la Quattroporte IV, où elle devient franchement belle :
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Re: La QUATTROPORTE IV
Sur le plan de la finition intérieure, ce n'était pas mal du tout non plus ! En fait, les journalistes de l'époque et le public ont souvent loué la grande qualité de l'intérieur de la Quattroporte IV : les inserts de bois précieux étaient très nombreux, le cuir pleine fleur on ne peut plus épais et abondant et tout ce qui n'était habillé de ces deux nobles matières se recouvrait d'alcantara souple et soyeux. Une vraiment très grande classe et un franc progrès (matériaux et ajustages) par rapport à tout ce qui avait été fait jusque là dans la lignée biturbo, sachant que la finition des biturbo n'avait jamais présenté le flanc à bien lourde critique.
Avec la 228, la Quattroporte IV est la seule Maserati Biturbo à être dotée de bois entre les cadrans :
Les points de marqueterie sur le volant de la Quattroporte IV non Evo sont l'une des caractéristiques de cette auto, et seulement d'elle chez Maserati :
La mythique et ovale montre Suisse dorée Lassale est présente sur la Quattroporte IV comme sur toutes les Maserati Biturbo depuis 1985. Elle ne sera qu'en option sur la Quattroporte IV Evo :
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Re: La QUATTROPORTE IV
Il y a des inserts de bois véritable de partout dans la Quattroporte IV non Evo, autour des commandes de lève-vitres sur les portières et même au niveau du loquet de blocage de l'ouverture des portes :
autour des commandes électriques des sièges :
autour des cadrans, autour des leviers de vitesse et de frein à main :
même au niveau des commodos de clignotants :
même autour de l'implantation des rideaux pare-soleil :
autour des commandes électriques des sièges :
autour des cadrans, autour des leviers de vitesse et de frein à main :
même au niveau des commodos de clignotants :
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Re: La QUATTROPORTE IV
[
Malgré le caractère assez compact de l'auto, l'habitabilité arrière était convenable, un peu plus généreuse que dans une BMW série 5 contemporaine, au moins comparable à celle d'une Jaguar XJ dont, il est vrai, ce n'était pas là le point fort.
Une des toutes premières Quattroporte IV sans encore d'insert de bois autour des commandes électriques des sièges avant :
vraiment chaleureux comme habitacle !
Malgré le caractère assez compact de l'auto, l'habitabilité arrière était convenable, un peu plus généreuse que dans une BMW série 5 contemporaine, au moins comparable à celle d'une Jaguar XJ dont, il est vrai, ce n'était pas là le point fort.
Une des toutes premières Quattroporte IV sans encore d'insert de bois autour des commandes électriques des sièges avant :
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Re: La QUATTROPORTE IV
Comme dans les Ghibli contemporaines, même les tiges d'appui-tête sont gainées de cuir pleine fleur !
J'adore la marqueterie du volant et les commodos en bois !
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Re: La QUATTROPORTE IV
En bref, on n'était pas loin du sans faute pour le bolide modénais des pères de famille, mise à part bien sûr la ligne sujette à caution, surtout à l'arrière. Pourtant, si elle ne fit pas véritablement un "flop", la Quattroporte IV ne connut qu'une petite carrière un peu décevante, tout comme la Ghibli II au physique pourtant moins ingrat.
Malgré leurs nombreuses qualités et leur charme indéniable, rien n'y faisait, Ghibli II et Quattroporte IV trouvaient difficilement preneur. De nouveau, on ne peut que regretter que la mauvaise réputation des premières Biturbo en matière de fiabilité ait rejailli de façon aussi décalée et injuste sur ces produits parfaitement au point et achevés en 1995, après 13 à 14 ans de continuelles améliorations. De plus, bien qu'elles aient toutes deux porté la griffe d'un même grand couturier de l'automobile en la personne de Marcello Gandini, Ghibli II et Quattroporte IV ont pu dérouter certains clients car la lecture de leur valeur esthétique n'était ni facile ni immédiate.
En 1997 également, les dirigeants de Fiat durent se rendre à l'évidence : en quatre ans (depuis le rachat à De Tomaso), ils n'étaient parvenus à faire décoller les ventes des bolides du trident. Environ 500 voitures (le niveau de 1981) étaient fabriquées chaque année ce qui plaçait Maserati en déficit chronique depuis 1989. Fiat commençait à se lasser et rechignait à renflouer sans cesse les comptes de son entreprise modénoise. Il fallait à Maserati de nouveaux modèles à la beauté plus compréhensible, pure et instantanément perçue, il fallait aussi, pour rassurer les clients, la caution d'un constructeur sérieux et au dessus de tout soupçon chapeautant Maserati.
Dans le groupe Fiat, il y avait (et il y a toujours) la très prestigieuse marque Ferrari. Quelqu'un (assez probablement Luca Cordero Di Montezemolo, à l’époque président de Ferrari, ou quelqu’un de son proche entourage) eut l'idée au premier abord saugrenue, mais en fait géniale, de vendre Maserati à Ferrari. Pour quiconque détient un peu de culture historique des deux marques, ce rachat semble incroyable. Ces deux voisines, concurrentes pendant deux décennies sur tous les circuits du monde (de 1947, création de Ferrari, à 1965, abandon de la compétition par Maserati, voire à 1968 avec la fin de carrière du moteur Maserati V 12 de formule 1 équipant les cooper), ces deux cousines rivales d'Emilia Romagna, l'une ayant brillé dans les années 30 à 50 (Maserati), l'autre s'étant affirmée triomphalement dans les années 60 et 70 (Ferrari), aucun fou n'eut parié que l'une appartiendrait un jour à l'autre ! Et pourtant en 1997, par un habile tour de passe-passe financier, Fiat céda la totalité des actions Maserati à Ferrari dont elle était de toute façon également propriétaire. Ce rachat par Ferrari fut proclamé haut et clair sur la place publique et l'on s'assura bien que ce fut entendu.
Malgré leurs nombreuses qualités et leur charme indéniable, rien n'y faisait, Ghibli II et Quattroporte IV trouvaient difficilement preneur. De nouveau, on ne peut que regretter que la mauvaise réputation des premières Biturbo en matière de fiabilité ait rejailli de façon aussi décalée et injuste sur ces produits parfaitement au point et achevés en 1995, après 13 à 14 ans de continuelles améliorations. De plus, bien qu'elles aient toutes deux porté la griffe d'un même grand couturier de l'automobile en la personne de Marcello Gandini, Ghibli II et Quattroporte IV ont pu dérouter certains clients car la lecture de leur valeur esthétique n'était ni facile ni immédiate.
En 1997 également, les dirigeants de Fiat durent se rendre à l'évidence : en quatre ans (depuis le rachat à De Tomaso), ils n'étaient parvenus à faire décoller les ventes des bolides du trident. Environ 500 voitures (le niveau de 1981) étaient fabriquées chaque année ce qui plaçait Maserati en déficit chronique depuis 1989. Fiat commençait à se lasser et rechignait à renflouer sans cesse les comptes de son entreprise modénoise. Il fallait à Maserati de nouveaux modèles à la beauté plus compréhensible, pure et instantanément perçue, il fallait aussi, pour rassurer les clients, la caution d'un constructeur sérieux et au dessus de tout soupçon chapeautant Maserati.
Dans le groupe Fiat, il y avait (et il y a toujours) la très prestigieuse marque Ferrari. Quelqu'un (assez probablement Luca Cordero Di Montezemolo, à l’époque président de Ferrari, ou quelqu’un de son proche entourage) eut l'idée au premier abord saugrenue, mais en fait géniale, de vendre Maserati à Ferrari. Pour quiconque détient un peu de culture historique des deux marques, ce rachat semble incroyable. Ces deux voisines, concurrentes pendant deux décennies sur tous les circuits du monde (de 1947, création de Ferrari, à 1965, abandon de la compétition par Maserati, voire à 1968 avec la fin de carrière du moteur Maserati V 12 de formule 1 équipant les cooper), ces deux cousines rivales d'Emilia Romagna, l'une ayant brillé dans les années 30 à 50 (Maserati), l'autre s'étant affirmée triomphalement dans les années 60 et 70 (Ferrari), aucun fou n'eut parié que l'une appartiendrait un jour à l'autre ! Et pourtant en 1997, par un habile tour de passe-passe financier, Fiat céda la totalité des actions Maserati à Ferrari dont elle était de toute façon également propriétaire. Ce rachat par Ferrari fut proclamé haut et clair sur la place publique et l'on s'assura bien que ce fut entendu.
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Re: La QUATTROPORTE IV
Après l’analyse méticuleuse des Officine Maserati, Ferrari commença médiatiquement par annoncer que son réseau de concessionnaires commercialisera et entretiendra les deux marques simultanément (ce fait paraissait très important car la distribution des Maserati était assez chaotique hors d'Italie jusque là). Puis, en le faisant savoir aussi clairement, Ferrari stoppa net toute la production de Maserati pendant 4 mois, au début de l'année 1998, pour une remise à niveau totale de la Quattroporte IV. De toute façon, les stocks de voitures invendues étaient tels que cet arrêt ne greva guère plus les finances de l'entreprise mais marqua les esprits. 400 points furent repris et modifiés sur la IV qui reprit ensuite sa carrière sous le nom de Quattroporte IV Evo (pour Evoluzione).
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Re: La QUATTROPORTE IV
La carrosserie de la Quattroporte IV Evo demeurait strictement identique à la non Evo (à noter juste le passage des jantes en 17 pouces) :
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Re: La QUATTROPORTE IV
L'intérieur, pourtant un point fort de la Quattroporte IN non Evo, fut retouché : nouvelles boiseries d'aspect plus mat, nouveaux cadrans proches de ceux employés chez Ferrari et non entourés de bois, perte du manomètre de pression d'air admis, disparition de la mythique montre analogique ovale dorée au profit d'un affichage numérique et d'un trident en lieu et place de l'horloge Lassale (disponible "su ricchiesta"). Sur tous ces points, certains Maseratistes, inconditionnels de longue date de la marque, ont pu se chagriner.
Le Trident trône au centre de la regrétée montre ovale
La montre Lassale optionnelle est parfois présente
Affichage numérique de l'heure en bas de la console
Si l'habitacle de la IV Evo avait peut-être un peu gagné en sobriété et sérieux, sans doute avait-il perdu au passage de ce panache, de ce baroque éblouissant et chaleureux qui caractérisait depuis 20 ans les cockpits de Biturbo.
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Re: La QUATTROPORTE IV
ça restait quand même extrêmement luxueux et confortable
Les 3 mécaniques disponibles (2 et 2.8 litres en V 6, 3.2 litres en V 8) furent conservées, leurs puissances et couples inchangés. Mises à part une nouvelle génération d'ABS, une révision du système électrique et des modifications dans le système de refroidissement du moteur avec redimensionnement de la pompe à eau, et il ne semble pas que grand chose ait été retouché si ce n'était dans les méthodes de production. En fait, les modifications apportées sur l'Evo paraissent somme toute modestes et affectant surtout des détails visibles de finition. D'ailleurs, malgré sa Ferrarisation, la Quattroporte IV Evo ne connut pas une carrière plus radieuse que la simple IV qui était déjà un produit tout à fait achevé. Ainsi, si 1670 Quattroporte IV furent livrées de 1994 à 1998 (587 en 2 litres, 668 en 2.8 litres et 415 en 3.2 litres), seulement 1213
Quattroporte IV Evo trouvèrent preneur de fin 1998 à 2001 (200 en 2 litres, 190 en 2.8 litres et 823 en 3.2 litres) mais avec une plus grande proportion de V 8. Malheureusement pas de miracle Ferrari donc, concernant la IV Evoluzione.
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Re: La QUATTROPORTE IV
A noter ces jantes démontables, plus agressives, sur les dernières Quattroporte IV de 2001 :
ça lui va très bien, revigorant la ligne très douce
Et des adaptations réussies en jantes larges qui siéent à merveille à la Quattroporte IV :
ça lui va très bien, revigorant la ligne très douce
Et des adaptations réussies en jantes larges qui siéent à merveille à la Quattroporte IV :
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Re: La QUATTROPORTE IV
Je dois aussi mentionner une série limitée "Cornes", l'importateur Maserati pour le Japon, qui commercialisa la dernière année de la Quattroporte IV,en 2001, 50 exemplaires V6 ou V8 caractérisés par la boîte exclusivement automatique, la montre dorée Lassale en série, des tapis badgés et un écusson Maserati sur les portières arrière :
http://www.maseratitude.com/viewtopic.php?f=11&t=2811
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Re: La QUATTROPORTE IV
Nous voilà arrivés à la fin de l'article. Alors, qu'en dites-vous ? Ne vous semble-t-elle pas plus désirable qu'avant ce reportage, la Quattroporte IV ?
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Re: La QUATTROPORTE IV
Salve Maseramo,
Grazie per le belle fotografie!!!
J'adore cette QP IV, voiture pleine de classe et surtout pas trop ostentatoire.
J'ajouterais que la QP IV servit de laboratoire pour les trains roulants, le pont, les freins, des Ghibli GT, Cup , Primatist et même pour la 3200 GT qui héritera du V8, des etriers de freins, de la boîte à vitesses et du pont. Bien que l'Evoluzione paraisse "plus aboutie", je préfère les non Evo qui conservent le charme désuet des Biturbo.
Bien que décriée, de part sa "banalité des lignes", cette QPIV est LA pierre angulaire du renouveau de Maserati, transition entre De Tomaso et Fiat/Ferrari, de part sa technologie embarquée. En fait, la 3200 GT lui doit beaucoup.
Fred
Grazie per le belle fotografie!!!
J'adore cette QP IV, voiture pleine de classe et surtout pas trop ostentatoire.
J'ajouterais que la QP IV servit de laboratoire pour les trains roulants, le pont, les freins, des Ghibli GT, Cup , Primatist et même pour la 3200 GT qui héritera du V8, des etriers de freins, de la boîte à vitesses et du pont. Bien que l'Evoluzione paraisse "plus aboutie", je préfère les non Evo qui conservent le charme désuet des Biturbo.
Bien que décriée, de part sa "banalité des lignes", cette QPIV est LA pierre angulaire du renouveau de Maserati, transition entre De Tomaso et Fiat/Ferrari, de part sa technologie embarquée. En fait, la 3200 GT lui doit beaucoup.
Fred
Biturbo 1984 Miserati
2.24V Réconciliation
422 Famiglia
Biturbo SI Black Bestia
Ghibli 1994 Miss Ghibli
Ghibli GT 1996 Eminence
222 SE de 1992
Quattroporte IV V8 Evo La Baronne
Spyder Zagato 2.0 1991 Laraignée
3200 GT Boomerang
430 4v 1992 Diavola
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Re: La QUATTROPORTE IV
Merci Maseramo pour ce superbe article.
Je me souviens que lorsque les Biturbo n'étaient encore pour moi qu'un rêve, j'étais tombé sur le manuel utilisateur de la QP IV sur internet qui m'avait littéralement subjugué tout ces inserts de bois précieux et cette profusion de cuir plissés avaient finis de me convaincre! C'est vraiment un auto cossue.
Je ne savais pas que la montre ovale était une option sur les Evo. Je croyais qu'elle avait tout simplement était supprimée.
Sinon comme Fred, j'ai tendance à préférer les premières Versions. notamment la planche de bord ainsi que la console centrale tout en bois qui a tendance a moins bien vieillir que les non Evo en cuir.
Raph
Je me souviens que lorsque les Biturbo n'étaient encore pour moi qu'un rêve, j'étais tombé sur le manuel utilisateur de la QP IV sur internet qui m'avait littéralement subjugué tout ces inserts de bois précieux et cette profusion de cuir plissés avaient finis de me convaincre! C'est vraiment un auto cossue.
Je ne savais pas que la montre ovale était une option sur les Evo. Je croyais qu'elle avait tout simplement était supprimée.
Sinon comme Fred, j'ai tendance à préférer les premières Versions. notamment la planche de bord ainsi que la console centrale tout en bois qui a tendance a moins bien vieillir que les non Evo en cuir.
Raph
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- maseramo
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Re: La QUATTROPORTE IV
Salut les amis, content que l'article vous plaise !
Eh Raph, avec le bébé t'auras besoin d'une familiale ! Je ne pense pas qu'une Quattroporte IV consomme plus qu'un Range essence, la 3.2 peut-être ? Et elle est discrète. Mais garde bien la Racing, sa côte va monter énormément.
Merci Fred de mettre le doigt sur le caractère "charnière" voire "laboratoire" de la Quattroporte IV. En effet, je ne m'étais pas rendu compte qu'elle avait étrenné en 1994 les solutions techniques de la future Ghibli GT qui apparaîtra plus d'un an plus tard : différentiel ZF dans berceau arrière, 4 disques ventillés, épures de suspension, cartographie de l'allumage .... beaucoup de choses que l'on retrouvera jusque dans la 3200 GT. Merci Maseralfa pour ces précisions que tu m'as données au téléphone.
Amitiés et bonne année à vous deux
Eh Raph, avec le bébé t'auras besoin d'une familiale ! Je ne pense pas qu'une Quattroporte IV consomme plus qu'un Range essence, la 3.2 peut-être ? Et elle est discrète. Mais garde bien la Racing, sa côte va monter énormément.
Merci Fred de mettre le doigt sur le caractère "charnière" voire "laboratoire" de la Quattroporte IV. En effet, je ne m'étais pas rendu compte qu'elle avait étrenné en 1994 les solutions techniques de la future Ghibli GT qui apparaîtra plus d'un an plus tard : différentiel ZF dans berceau arrière, 4 disques ventillés, épures de suspension, cartographie de l'allumage .... beaucoup de choses que l'on retrouvera jusque dans la 3200 GT. Merci Maseralfa pour ces précisions que tu m'as données au téléphone.
Amitiés et bonne année à vous deux
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Re: La QUATTROPORTE IV
maseramo a écrit :Eh Raph, avec le bébé t'auras besoin d'une familiale ! Je ne pense pas qu'une Quattroporte IV consomme plus qu'un Range essence, la 3.2 peut-être ? Et elle est discrète. Mais garde bien la Racing, sa côte va monter énormément.
Merci les amis,
J'avoue qu'au fur et a mesure que je lisais l'article de Maseramo, le charme a opéré et je me suis dit "ça aurait été bien ça aussi "
C'est vrai qu'elle est magnifique celle-cimaseramo a écrit :Allez, j'ai même trouvé l'annonce qui va bien pour la future familiale de Raph : CLIC ICI
Raph
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Re: La QUATTROPORTE IV
Merci Maserasmo pour ce très bel article et toutes les photos. C'est la première Maserati que j'ai vu sortir en etant en âge d'apprécier et je la trouve toujours sympa.