Maseratitude

Petite video de Vittorio Gassman dans le film il divorzio en 1970 : ah la désinvolture de cette époque ! vous reconnaîtrez la musique "les portes du pénitentier" de notre Johnny :
http://www.youtube.com/watch?v=nQrhCezBgk4

Excellent passage ! d'ailleurs une México sous la neige, ça doit etre delicat, et elle a failli y passer, contre le car qui vient dans l'autre sens !

maseramo a écrit :Merci Dat. J'ai vécu jusqu'à 20 ans (1983) à Juan-Les-Pins. Il y avait pas mal de belles voitures mais je n'ai hélas jamais croisé ta Mexico marron et les Maserati étaient rarissimes, bien plus rares que les Ferrari. D'ailleurs, je n'ai jamais vu de Mexico en vrai ! J'espère bien corriger cela pour le Centinario !

C'est pourtant dans ces années là que je l'ai vu...courant vacances de Paques ; Posée, voir échouée contre la bordure de trottoir, elle ne payait pas de mine, car elle était pas spécialement rutilante, mais sa carrosserie ressortait facilement parmi toutes celles garées devant et derrière elle

Sinon, sur le bord de mer, au coin du bd Guillaumont et de la rue St Honorat, il y avait un café sur le coin, (là ou il y a vou Z emoi maintenant) avec un collectionneur qui venait de temps en temps en fin de journée, se garant sur le trottoir, en Ferrari Daytona bleue clair, ou en Ford Thunderbird 56, au choix !
Après, j'arrete avec les hors sujets de cette époque !

et Ella au Festival de Juan les Pins , oui c'était un peu avant.
A noter qu'à l'époque des luttes sociales ou révolutionnaires, l'ouvrier, le vrai, avait toujours son tournevis sans cran d'arrêt avec lui.

Ah c'était le temps des luttes de classe et le cinéma italien parvenait à traiter cela, comme le reste, avec sa fausse désinvolture habituelle, en se moquant d'à peu près tout et surtout de lui-même. Vittorio Gassman excellait vraiment dans cet art de la dérision burlesque !

Dat a dit : "Sinon, sur le bord de mer, au coin du bd Guillaumont et de la rue St Honorat, il y avait un café sur le coin, (là ou il y a vou Z emoi maintenant) avec un collectionneur qui venait de temps en temps en fin de journée, se garant sur le trottoir, en Ferrari Daytona bleue clair, ou en Ford Thunderbird 56, au choix ! "

Salut Dat, c'est dingue, j'ai habité jusqu'à 9 ans à l'angle de la rue St Honorat et de la rue Bricka, à 100 mètres de ce café ! Il y avait une petite placette où effectivement de belles voitures se garaient à "l'italienne" c'est à dire devant/devant/devant. Pas grave du moment que tous étaient au même café !!! Je me souviens d'une Mercedes toit Pagode blanche puis plus tard d'une Ferrari 400 bleue qui me faisait vraiment très envie vers mes 17 ans. A la place de "Vou Z émoi", il y a un nouveau resto maintenant," les planches" je crois. Merci pour avoir ramené à la surface des souvenirs de ... plus de 40 ans ! Mince alors !!! Mais c'est bon !

C'est là où l'on se montrait.Tu ne te souviens pas d"un 2cv crème? Paris-Antibes départ 14h arrivée 12h, non stop.

maseramo, tu as un mp !

Ok Dat merci.
Salut Fab, désolé je ne me souviens pas de la Deuch crème. Paris -Antibes en raid deuch, ça devait donner !

Ciao tutti, ah vous m'avez donné envie de vous dire un mot de ma ville d'enfance, Juan-Les-Pins ! Si Antibes ( Antipolis = la ville d'en face fondée par les phocéens, des grecs d'Asie mineure) fut fondée au 4 ième siècle avant Jésus Christ, sa jumelle sur son versant Ouest, Juan-Les-Pins, fut lancée dans les années 20 par le milliardaire américain (héritier des chemins de fer US) Franck Jay Gould dont l'épouse, Florence, était Française et tenait salon littéraire. Les Jay Gould construisirent l'hôtel "le Provençal" et le casino de Juan-les-pins en 1926. Ils recevaient Douglas Fairbanks, Zelda et Francis Scott Fitzgerald. Tout américain fortuné ayant lu "tendre est la nuit" se précipita à Juan pour retrouver cette atmosphère de luxe sportif. Le ski nautique fut inventé avec le canot à moteur du Provençal, devant la Pinède !

Après la guerre, c'est le Jazz avec le festival qui nait dans la pinède devant le Provençal en Juillet, Sidney Bechet qui se marie à Juan en 1951 et y compose son fameux "dans les rues d'Antibes". Dans les années 70, Thierry Ardisson, Nagui, Juliens Lepers sont les DJ des boîtes autour de la pinède (Whisky à gogo, Cristal, PamPam)

1932 : l'hôtel le Provençal à l'angle de Juan et du début du Cap d'Antibes. Scott Fitzgerald louait pour l'été la villa avec le petit clocheton à droite pour y écrire "tendre est la nuit"

La pinède et le Provençal au fond, le Casino de jeux en blanc à droite

Bon excusez-moi, on est partis de Mexico pour arriver à Juan-Les-Pins, complètement hors sujet ! A moins que Maserati nous sorte bientôt un beau cabriolet baptisé Juan-Les-Pins !

je ne résiste pas au plaisir :
http://www.youtube.com/watch?v=McrMDSB6STU

Oui, oui, c'est là, et c'est la pinède des cigales qui chantaient avec Ella, voilà, mon non plus je ne resiste pas au plaisir:
http://www.deezer.com/track/2269788

C'est une Facel que l'on voit derrière le solex sur la 2ième carte postale ?

A mon avis, c'est une Simca 1300... mais ça me rapelle bien que j'en voyait une de Facel (couleur grise), à Juan les Pins, et aussi la - si c'est la même- Mercedes pagode, blanche, conduite par une femme qui passait regulièrement sur le bord de mer ; Et meme si des Pagode, ce n 'était pas specialement rare dans la region, en voir dans le milieu des années 80, en usage regulier, ce n'était plus très commun ;

Super, les cartes postales !

DAT a écrit :Super, les cartes postales !

Oui mais il vaut mieux oublier le temps où la côte était paradis sans cette mégapole d'aujourd'hui, quand on la découvrait au matin, au bout du monde, par le train à vapeur, en arrivant de Marseille et Paris.

C'est bien une Berline Simca devant la 403 Peugeot. Elle était belle cette auto et son arrière très ressemblant aux Facel Vega ... Je me souviens de la Mercedes 280 SL "Pagode" blanche et, effectivement, de sa belle conductrice. Bon, j'avais 10 ou 12 ans à l'époque mais cette magnifique image de cette ravissante "Jacqueline Bisset" dans son élégant coupé me donnait envie de grandir vite !

Merci Maseramo pour toutes ces jolies cartes postales, d'un passé qui commence à devenir assez lointain, mais d'un temps où l'auto-phobie n'existait pas encore...
Fred

Ciao Fred, heureusement que l'autophobie n'occupe pas tout l'espace. L'automobile suscite encore de la passion, beaucoup même je trouve, ce qui est une source potentielle d'activité industrielle et économique à ne surtout pas négliger.

Un modèle vraiment splendide et désirable et très bien photographié. Attention, c'est de l'Art :