La Quattroporte I

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Dans chaque aile arrière de la Quattroporte I se logeait un réservoir de 45 litres :


L'accès au coffre était aisé avec un seuil de chargement inhabituellement bas pour l'époque (regardez les berlines contemporaines où la partie ouvrable ne concernait souvent que le couvercle, la partie horizontale de la malle) :

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Quatre freins à disque (in board à l’arrière) sécurisaient cette voiture de 1650 kg capable de 230 km/h, ce qui en faisait la berline la plus rapide du monde du moment. A son actif, un record saugrenu : celui d’avoir tracté une caravane Arca modèle familial à 170 km/h !




Une 5000GT Allemano au premier plan, une Quattroporte I derrière : les 1ière et 2ième adaptations "civiles" du moteur de course de la 450S :

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j'aime beaucoup la finesse de cet avant


Les pneus de la Quattroporte I,en 205 / 16, étaient alors les plus larges jamais installés en Italie sur une berline !! (Les temps ont bien changé) :

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La climatisation (optionnelle) correspond à cet ensemble central en aluminium.








L’intérieur comprenait un tableau de bord hyper complet regroupant sept instruments face au pilote (tachymètre, compte tours, température et pression d’huile, température d’eau, essence, voltmètre) alors que la montre était décalée vers le passager contre la boîte à gants. Le cuir Connoly revêtait sièges et contre-portes. La climatisation et la direction assistée, toutes deux en option, agrémentaient ce salon roulant.

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A part le volant et le levier de vitesse, pas de bois dans la Quattroporte I première série à phares rectangulaires. Vous verrez plus loin que la seconde série fera la part belle aux boiseries. Sur la série 1, le cuir noir recouvre la planche de bord. Ici, le fond autour des ouïes de climatisation est peint en noir ce qui rend le bloc clim plus discret




Notez la batterie d'interrupteurs à bascule, classiques à l'époque mais exposés aux fausses manœuvres !

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Le haut des portes est en tôle peinte de la couleur de la carrosserie.
Les 4 vitres sont électriques mais de petites manivelles actionnent les déflecteurs avant et arrière




Toutes les vitres sont cerclées de chromes généreux :

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L'habitacle est très lumineux. Une plaque légèrement allongée dans le sens horizontal allège bien l'arrière qui est beaucoup plus massif que les standards de l'époque, presque actuel dans ses volumes en fait !






L'une des plus belles (et certainement LA plus sportive) des berlines que l'on pouvait désirer il y a un demi siècle !

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Contrairement aux Maserati Coupés, la Quattroporte I n'avait pas une structure tubulaire mais semi-monocoque

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la carrosserie se fixait sur le châssis semi-monocoque

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Une seconde série de Quattroporte I apparut en 1965 avec des phares doubles à l’avant (présents dès la série 1 aux USA), un moteur 4.7 litres en option (290 cv autorisant pour l'époque un ahurissant 255 km/h !!!), un simple essieu rigide à l’arrière aussi efficace finalement que le De Dion de la première série, un placage de bois précieux sur le tableau de bord et les portières apportant un peu de chaleur à l’intérieur initial « un poil austère », la climatisation en série ce que même Rolls Royce n’offrait pas à l’époque.

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Les doubles phares de la Quattroporte I série 2 modernisent cette berline musclée. Ils constituent le seul signe extérieur distinctif de la série 2

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Le grand changement à l'intérieur par rapport à la série 1 est l'apparition de boiseries de qualité sur la planche de bord et le haut des portes. Cependant, initialement, il n'y avait pas de fond en bois autour des cadrans sur les toutes premières "série 2" :





L'intérieur série 2 tel qu'on le connaît bien, avec du bois même autour des cadrans :

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Un superbe exemplaire très bien photographié :









L'intérieur est somptueux avec ce cuir Cartier. Malgré tout ce luxe, notez le talon-pointe possible grâce à la proximité des pédales de frein et d'accélérateur !!! Les gènes "course" ne sont guère éloignés de ce palace roulant !

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Avec ces belles boiseries sur le haut des portes, la Quattroporte I série 2 a des allures de Rolls Royce Silver Spur, mais une Rolls qui aurait un moteur directement dérivé d'un pur engin de course !

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plus de déflecteur mobile à l'arrière par rapport à la série 1



les déflecteurs avant restent mobiles, actionnés non plus par une manivelle mais par un loquet. Ces déflecteurs amenaient de l'air frais vers les occupants. Ils étaient surtout utiles sur les voitures non climatisées (ou quand la clim n'était pas activée) et faisaient le bonheur des cambrioleurs !

Cette Quattroporte I série 2 avec son "grigio Alfieri" et son cuir Cartier (assortiment de couleurs très classique et élégant) est absolument désirable

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Retournons dans ce salon, excusez-moi mais je ne me lasse pas de ces matières nobles, de l'ambiance raffinée de cet habitacle :














tachymètre gradué jusqu'à 300, inouï sur une berline de années 60 qui plus est si luxueuse ! (en fait 255 km/h pour la 4.7 litres)

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Le cuir noir lui va aussi très bien :



Les montres de bord Masqerati ne deviendront ovales qu'à partir des Biturbo de 1985


Pas mal pour des matériaux qui ont 50 ans !

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Sympa le petit éclairage ci-dessus à côté de la boîte à gants, très "Orient Express"


le temps révolu des déflecteurs ...


Les montants de toit sont ultra-fins : visibilité exceptionnelle, mais mieux valait éviter les tonneaux !

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De quoi demander à son chauffeur de vous laisser le volant !




ressortons voir la belle de Modène de l'extérieur :