Re: Ghibli Primatist ZAM336B0000361876
Publié : jeu. 24 mai 2018 05:22
Le comportement avec des roues indépendantes n'est pas très différent, c'est principalement le confort qui y gagne.
Une Corvette C6 (pour la C7 actuelle je ne sais pas) utilise une lame de ressort transversale en matériaux composites à la place des ressorts hélicoïdaux habituels, et son comportement n'a rien a envier aux meilleures européennes, Porsche et Ferrari y comprises.
Attention, il ne faut pas confondre pont rigide et essieu rigide.
Les anciennes Maserati avant la Khamsin comme l'Indy, Ghibli I, etc... et Alfa Romeo Giulia (pas l'actuelle) et ses dérivés comme Spider, GTV, Montreal, ont un PONT rigide avec 2 tubes reliant les roues avec le différentiel au milieu.
L'Alfa 75 (Alfetta et tous ses dérivés) a un ESSIEU rigide, le différentiel n'y est pas attaché, c'est moins lourd quoique l'essieu de Dion n'est pas aussi léger qu'un simple essieu rigide classique comme sur une traction (Alfasud et dérivés). Les roues sont entraînées par des demi-arbres avec un cardan à chaque extrémité comme dans le cas de suspensions indépendantes. L'avantage de l'essieu de Dion (utilisé aussi chez Aston Martin il me semble pour les modèles DBS et V8 des années 70-80) est d'être un triangle qu'il est facile de bien guider de par sa grande dimension, et comme il est rigide les roues sont toujours bien perpendiculaires avec le sol.
Un des gros inconvénients du PONT rigide, c'est la suspension parfois vite sautillante et qui tape de l'arrière en plus de son efficacité et de son comportement d'une autre époque.
Le comportement avec l'essieu de Dion n'est pas si mauvais que cela car une Alfetta de 1972 se comporte BEAUCOUP mieux sur route glissante que toutes les autres propulsions de l'époque jusque y compris les BMW série 3 du type E30 (M3 exceptée qui avait un train arrière beaucoup plus évolué) qui se comportaient comme des savonnettes mouillées dans une baignoire dès que la route n'était pas sèche, alors que l'Alfa avec son essieu de Dion et sa bonne répartition des masses se comportait très honorablement.
Je retrouve d'ailleurs un peu du comportement de l'Alfa 75 V6 avec la Maserati GranSport, car toutes les 2 très neutres et très progressives dans leur réactions avec leur répartition des masses identique (52% devant et 48% derrière). La GranSport en bien mieux évidemment, car plus stable et à un niveau beaucoup plus élevé et sans le sous-virage parfois important de l'Alfa. N'empêche que sur le circuit de Francorchamps, mes temps avec la 75 V6 ne sont pas ridicules en comparaison de la GranSport.
Une 3200GT (je n'en ai jamais essayée) se comporte moins bien qu'une 4200GT ou une GranSport à cause de sa répartition des masses moins équilibrée et de son moteur turbo moins progressif qu'un atmo, et aussi pour d'autres raisons moins importantes. Pareil pour une Ghibli II (jamais essayée non plus) et encore pire pour une ancienne Biturbo.
Une Corvette C6 (pour la C7 actuelle je ne sais pas) utilise une lame de ressort transversale en matériaux composites à la place des ressorts hélicoïdaux habituels, et son comportement n'a rien a envier aux meilleures européennes, Porsche et Ferrari y comprises.
Attention, il ne faut pas confondre pont rigide et essieu rigide.
Les anciennes Maserati avant la Khamsin comme l'Indy, Ghibli I, etc... et Alfa Romeo Giulia (pas l'actuelle) et ses dérivés comme Spider, GTV, Montreal, ont un PONT rigide avec 2 tubes reliant les roues avec le différentiel au milieu.
L'Alfa 75 (Alfetta et tous ses dérivés) a un ESSIEU rigide, le différentiel n'y est pas attaché, c'est moins lourd quoique l'essieu de Dion n'est pas aussi léger qu'un simple essieu rigide classique comme sur une traction (Alfasud et dérivés). Les roues sont entraînées par des demi-arbres avec un cardan à chaque extrémité comme dans le cas de suspensions indépendantes. L'avantage de l'essieu de Dion (utilisé aussi chez Aston Martin il me semble pour les modèles DBS et V8 des années 70-80) est d'être un triangle qu'il est facile de bien guider de par sa grande dimension, et comme il est rigide les roues sont toujours bien perpendiculaires avec le sol.
Un des gros inconvénients du PONT rigide, c'est la suspension parfois vite sautillante et qui tape de l'arrière en plus de son efficacité et de son comportement d'une autre époque.
Le comportement avec l'essieu de Dion n'est pas si mauvais que cela car une Alfetta de 1972 se comporte BEAUCOUP mieux sur route glissante que toutes les autres propulsions de l'époque jusque y compris les BMW série 3 du type E30 (M3 exceptée qui avait un train arrière beaucoup plus évolué) qui se comportaient comme des savonnettes mouillées dans une baignoire dès que la route n'était pas sèche, alors que l'Alfa avec son essieu de Dion et sa bonne répartition des masses se comportait très honorablement.
Je retrouve d'ailleurs un peu du comportement de l'Alfa 75 V6 avec la Maserati GranSport, car toutes les 2 très neutres et très progressives dans leur réactions avec leur répartition des masses identique (52% devant et 48% derrière). La GranSport en bien mieux évidemment, car plus stable et à un niveau beaucoup plus élevé et sans le sous-virage parfois important de l'Alfa. N'empêche que sur le circuit de Francorchamps, mes temps avec la 75 V6 ne sont pas ridicules en comparaison de la GranSport.
Une 3200GT (je n'en ai jamais essayée) se comporte moins bien qu'une 4200GT ou une GranSport à cause de sa répartition des masses moins équilibrée et de son moteur turbo moins progressif qu'un atmo, et aussi pour d'autres raisons moins importantes. Pareil pour une Ghibli II (jamais essayée non plus) et encore pire pour une ancienne Biturbo.